Les auteurs de signalement bénéficient de la protection contre les représailles pour autant qu’ils aient eu des motifs raisonnables de croire que les informations signalées sur les violations étaient véridiques au moment du signalement et que ces informations entraient dans le champ d’application de la loi.
L’auteur de signalement ne perd pas le bénéfice de la protection au seul motif que le signalement effectué de bonne foi s’est avéré inexact ou infondé. Toutefois, si le lanceur d’alerte signale ou divulgue des informations qu’il sait fausses, il peut être sanctionné par le droit pénal, ou tenu d’indemniser les personnes victimes de dommages résultant de ces signalements.